Capter tout ce qui est disponible de la mémoire d’un village tel que celui de La Motte ressemble à une gageure. Une chose est sûre, quand ses habitants se mobilisent, l’affaire prend aussitôt une belle tournure.
Les porteurs de mémoire
Pour les trouver, l’évidence nous guide vers les personnes les plus âgées du village. Par chance, elles sont nombreuses et disposent de la lucidité nécessaire pour fouiller le passé. Elles ont aussi cette pointe d’humour très agréable que leur confère l’expérience de la vie. Les écouter raconter un autre temps est déjà un vrai bonheur.
Il en est d’autres qu’il faut aller chercher un peu plus loin. Car La Motte, comme toutes les bourgades de notre pays, a vu certains de ses enfants partir vivre ailleurs. C’est ainsi. Ces « expatriés » n’en sont pas moins détenteurs d’une partie de la mémoire qui nous intéresse tant aujourd’hui.
La Motte et sa diaspora
On quitte rarement sa terre natale sans emporter dans son baluchon un souvenir qui rattache à ses racines. Un petit quelque chose, souvent anodin en apparence, un objet transitionnel disent certains. Ou des écrits, des journaux, des photos. Ou plus simplement, le souvenir immatériel qu’on conserve toujours, au fond de soi-même.
Dans la démarche actuelle, il est nécessaire de transmettre ce message à tous les détenteurs de mémoire. À ceux qui sont passés par La Motte, un jour ou l’autre, eux ou un membre de leur famille. Il faut leur dire qu’ils peuvent contribuer à un travail mémoriel collectif et salutaire. Par exemple en fouillant dans les albums photos ou dans les cartons. Dans les vieilles cantines parfois remisées sous la poussière des ans. Dans leur propre mémoire, tout bonnement.
Faites vivre la mémoire de La Motte !
Vous connaissez quelqu’un qui connaît ? Vous-même avez un élément à confier ? Alors prenez contact, n’hésitez plus : cliquez ici pour vous faire connaître.
D’avance merci !