Publications de juillet

Eh oui, les publications de juillet sont là pour montrer que l’accompagnement des auteurs se poursuit en été. Et les vacances ? me demande-t-on parfois. Les vacances ? J’y suis toujours, d’ailleurs je voyage beaucoup, avec ces auteurs justement. Alors, en juillet, quel a été le programme ?

Publications de juillet : éclectisme et émotions

L’éclectisme commence par la localisation des trois auteurs publiés en ce mois de juillet. Le premier habite Les Arcs-sur-Argens après avoir passé toute sa vie dans le Var où sa réputation le précède. C’est une amie commune qui nous a mis en relation. Une autrice provençale bien connue, accompagnée elle aussi par Votre Plume 83 pour une publication ce mois-ci. Le troisième réside en région parisienne, et pourtant, son histoire mène le lecteur parfois bien loin de la capitale française. Là encore, un ami commun, lui-même auteur, est à l’origine de cette collaboration littéraire.

L’éclectisme se poursuit dans la nature des sujets traités : une biographie, une autofiction et un roman historique. Le premier texte m’a conduit dans la vie de bergers provençaux du siècle dernier. Le deuxième dans l’univers médical où tout n’est pas simple pour les soignants. Et le troisième au cœur des combats de la Seconde Guerre mondiale où les femmes ont enfin trouvé une place.

Quant aux émotions, elles furent plurielles, d’un ouvrage à l’autre et au cœur de chacun d’entre eux aussi. Mais ça, c’est le privilège du lecteur de le découvrir et il vous appartient.

De la nostalgie dans le Haut-Var

Moi, le petit berger de Sant-Maïmé est le titre de la biographie réalisée pour Didier Chevalaz. Ce livre emporte le lecteur dans les contrées quasi désertes de la région de Trigance, dans le Haut-Var. À une époque où le temps s’écoulait autrement moins vite qu’aujourd’hui, où la vie était marquée par la simplicité. Et l’humilité. Chacun se contentait de peu tout en appréciant le superflu d’un instant. Une orange à Noël ou une partie de chasse nourricière ont fourni des souvenirs tenaces, jusqu’à nos jours.

Il aura fallu que la maladie s’en mêle pour décider l’auteur à se lancer dans l’aventure de son récit. L’incertitude des lendemains, l’âpreté du combat contre le cancer constituent d’excellentes motivations pour se livrer à l’écriture de soi. C’est une période où le temps qui passe impose un changement de rythme, celui sans doute qui sied au témoignage. Celui aussi de la résurgence des souvenirs et du besoin de les confier à la postérité.

Moi, le petit berger de Sant-Maïmé, par Didier Chevalaz.
BoD éditeur, ISBN 9782322470860, 15,00€.

Médecin et malade : une posture délicate

Très tôt, dès son enfance au Congo, Jean-Marc Mayenga a côtoyé la mort. Dans son pays d’origine, lui et sa famille ont survécu par miracle aux soubresauts liés à la sécession katangaise.

Bien plus tard, devenu médecin, il tombe malade à son tour, ce qui, malheureusement, n’a rien d’extraordinaire. Et pourtant ! Dans le cas de Jean-Marc Mayenga, c’est la maladie qui revêt un caractère extraordinaire. Quelle est-elle donc ? Pourquoi est-elle si difficile à diagnostiquer ? Comment la combattre ? Comment adoucir le sort de cet infortuné praticien dans son rôle de soignant soigné ?

De son histoire vraie, l’auteur a tiré une autofiction. Sans doute s’agit-il d’une démarche cathartique, associée au besoin de montrer quelques détails de l’envers du décor hospitalier. Jean-Marc Mayenga excelle dans cet exercice grâce notamment à l’emploi d’un humour teinté d’un humanisme profond et sensible.

L’auteur est un médecin accoucheur réputé, au parcours de vie atypique, passionné en particulier par la philosophie. Au point de développer, au milieu des années quatre-vingt, sa propre doctrine, le filtranisme. Dans cette aventure l’accompagnent deux amis italiens, le peintre et sculpteur Joseph Pace et le poète Pablo Maria Landi. Il s’agit d’une philosophie de l’équilibre et de l’homéostasie basée sur le modèle compartimental. À découvrir !

Y a-t-il quelqu’un pour sauver le doc ? de Jean-Marc Mayenga.
BoD éditeur, ISBN 9782322486991, 12,00€.

Mémoire combattante

S’il est une présence aujourd’hui dans les rangs des armées qui n’interpelle plus, c’est bien celle des femmes. Et pourtant ! Il n’y a pas si longtemps, accéder au métier des armes leur était interdit. Il faudra attendre la Seconde Guerre mondiale pour que des chefs leur permettent enfin de contribuer à l’effort collectif. Et prendre part aux combats de la Libération aux côtés des hommes. Certaines de ces femmes sont devenues des héroïnes et des modèles pour beaucoup d’autres, et à juste titre !

La mémoire combattante s’est invitée dans ces publications de juillet. Votre Plume 83 a été sollicitée pour une relecture du texte de Martine Vita. Cette autrice engagée dans la préservation de cette mémoire a déjà produit deux ouvrages dans cette veine. Vous pouvez les découvrir en cliquant ici et accéder à son site internet. Et là pour visionner la vidéo de présentation de son dernier livre, Sans armes mais pas sans larmes. Elle y conte la création d’une unité, les Merlinettes, enrôlées pour servir au sein de l’arme des transmissions. Pour ce faire, elle s’appuie sur la vie de Clairette Akoun, l’une de ces Merlinettes. Une vie qu’elle romance quelque peu pour le plus grand plaisir de ses lecteurs !

Sans armes mais pas sans larmes, de Martine Vita.
Autoédition, ISBN 9782382352304, prix en cours de définition.

Pour conclure avec les publications de juillet

Juillet se termine bientôt et ce n’est pas pour autant que l’accompagnement des auteurs s’essouffle, bien au contraire ! En ce moment, Votre Plume 83 travaille tout particulièrement au « paradis » ! Ce mot fera partie du titre du livre à venir, dont je ne manquerai pas de vous parler prochainement !

Vous souhaitez en savoir plus sur l’accompagnement littéraire ou la réalisation d’une biographie ? Cliquez ici pour prendre contact, je me ferai un plaisir de vous répondre. À très bientôt !