D’une rive à l’autre, tel est le titre du petit dernier…
Après plus de cinquante ans de silence, Marité a franchi le pas du récit. Elle a souhaité raconter sa vie passée de l’autre côté de la Méditerranée, et ses premières années d’installation à Draguignan.
Son but ? Simplement poser les mots qui évoquent cette autre époque, dans cet autre pays qui fut le sien. Profondément le sien.
Son histoire est une histoire d’amour avant tout. L’amour de sa famille, celui des gens qu’elle a côtoyés, celui aussi d’une contrée. L’amour de la vie tout bonnement.
D’une rive à l’autre, pour passer la mémoire
L’aventure de ce récit est née d’une rencontre. Ce fut le déclic, la conscience subitement pressante que c’est maintenant qu’il faut parler et écrire. Marité craignait de ne pas savoir comment, de ne plus se souvenir.
Notre premier entretien l’a mise en confiance, elle s’est surprise à se remémorer des détails qu’elle croyait perdus à jamais.
D’une semaine à l’autre, cette jeune dame de bientôt 90 ans a retrouvé le sourire, celui de sa jeunesse, en même temps qu’elle effectuait ce voyage, là-bas, à Alger puis en Kabylie.
Plus élégante que jamais, Marité a redoublé d’attention envers elle-même.
Sa santé même s’est améliorée.
Vint le jour où nous avons décidé que le travail de narration était terminé. Quelle émotion ! Une dernière relecture, quelques corrections de dernière minute sur un détail ou un autre.
Une autre émotion fut celle de la remise de son livre, qu’elle destine d’abord à ses enfants. Elle sait que ses petits-enfants sont déjà impatients de découvrir D’une rive à l’autre. Elle se plaît à minauder en laissant croire qu’il est impossible que ces jeunes s’intéressent à ces années oubliées.
Et pourtant !
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