« Autour du vin et des terroirs » fut aussi un salon d’écriture pour Votre Plume 83. Ces 23 & 24 octobre, la communauté d’agglomération organisait un événement consacré aux productions et aux attraits de son territoire. L’occasion d’évoquer sa mémoire au travers de la préservation et de la transmission de celle-ci.
Vin, terroir et aussi mémoire du territoire
Le thème de ce salon était le vin et les terroirs, développé et enrichi depuis sa création en 2012. Cette année, la mémoire du territoire y a fait son apparition sous l’égide du musée des arts et traditions populaires. Votre Plume 83 a été invitée à mettre en place un atelier d’écriture pour capter les visiteurs. L’idée était de les sensibiliser au besoin de pérenniser la mémoire, d’une manière ou d’une autre. Des reproductions de cartes postales anciennes fournies par le musée ont servi de support à cet atelier. Il s’agissait d’y rédiger un message adressé à une personne ayant exercé un métier aujourd’hui disparu.
Un salon d’écriture
Autour du stand, de petits groupes se sont formés, curieux de ces noms quelque peu oubliés. Ferblantier, lavandière, rémouleur, bouchonnier ou falotier, autant de métiers dont on n’avait pas entendu parler depuis bien longtemps. Les plus âgés ont retrouvé dans leur mémoire la trace de l’un d’entre eux. Un parent, proche ou plus éloigné, s’est rappelé à eux et les souvenirs ont émergé du passé. Les mots ont ensuite surgi et apporté, souvent, leur lot d’émotion, et parfois quelques larmes de nostalgie. Quant aux plus jeunes, la curiosité les a conduits à interroger leurs parents, lesquels ont pris plaisir à répondre. Ensemble, ils ont profité de ce salon d’écriture pour profiter d’un moment de profonde complicité.
Écrire la mémoire pour la pérenniser
À côté de ce salon d’écriture, une partie du stand montrait comment pérenniser la mémoire et transmettre son témoignage. L’occasion d’évoquer ce proverbe « un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » dont le sens s’impose. Une autre manière de dire qu’il faut capter la mémoire avant que celle-ci ne devienne inaccessible. Je prends également plaisir à citer l’un de mes clients qui avait si bien résumé sa démarche. « Je veux que vous fassiez pour moi le livre que j’aurais voulu trouver de mes grands-parents », disait-il. Se raconter, c’est graver dans le marbre les mots choisis pour passer sa mémoire. C’est aussi faire la paix avec sa propre histoire. S’il s’agit d’abord de celle des particuliers, il ne faut pas oublier la mémoire des métiers ni celle des collectivités. Raconter un village à ceux qui ne l’ont pas connu autrefois leur permet de comprendre pourquoi il est ainsi aujourd’hui. Et comment il pourrait être demain…
Pour conclure
Votre Plume 83 a participé à un beau salon consacré aussi à l’écriture, et j’espère renouveler l’expérience dans un an. N’oublions pas : rien ne se fait sans impulsion, il faut passer à l’action. La première étape consiste par exemple à prendre contact en cliquant ici. À très bientôt !