Écrire pour vulgariser

Le besoin d’outils efficaces

De nombreux domaines utilisent des champs lexicaux souvent abscons pour la plupart des personnes. Ces mots et ces locutions sont réservés aux seuls connaisseurs confirmés. Ces derniers les modèlent pour simplifier l’expression de notions complexes, de concepts difficiles d’accès. Si cette démarche est destinée à leur faciliter la tâche, elle en interdit la compréhension au public non averti. C’est pourquoi il est si important de pouvoir écrire pour vulgariser ces éléments de la connaissance.

écrire pour vulgariserUne écriture d’initiés

Ces concepts compliqués s’expriment bien souvent en langue mathématique. Les équations utilisées sont impressionnantes aux yeux des non-initiés. On y contemple ce qui ressemble à des hiéroglyphes. De nombreux signes et symboles enchevêtrés, imbriqués les uns dans les autres. Ces équations ont parfois même l’apparence d’œuvres graphiques d’un artiste un peu fou.

Traduire pour écrire

Il est parfois nécessaire de diffuser ces concepts. Parce que le public, en tout ou partie, a besoin de se les approprier. Cet exercice de vulgarisation impose avant tout de traduire ces champs lexicaux si particuliers. Pour cela, les maîtres de l’art doivent fournir un effort considérable pour se faire comprendre. De même, le rédacteur doit se concentrer pour capter la signification et la rendre avec précision.

vulgariser la connaissanceVulgariser pour diffuser la connaissance

C’est l’essentiel du besoin : faire connaître. Si des domaines n’apportent pas grand-chose au quidam, d’autres, comme celui de la santé, revêtent un intérêt certain. Faut-il être médecin pour parler de santé ? ceci semble être une évidence. En revanche, pour rédiger dans ce domaine, l’écrivain prête-plume a seulement besoin d’être guidé.

Vulgariser une méthode

Mon client compte plus d’une trentaine d’années d’expérience dans son domaine. Médecin et chercheur, il a développé une approche personnelle de son art. Sa démarche s’appuie sur les travaux d’une communauté de scientifiques et de philosophes reconnus dans le monde entier. Alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite, il a ressenti le besoin de transmettre. De passer le flambeau, pour faire vivre le fruit de son travail. L’ouvrage est en cours de rédaction, et j’espère pouvoir vous le présenter sous peu.

À très bientôt !

Passer la mémoire

Passer la mémoire d’autrui, voilà une belle idée. Comme celle de rassembler les biographes francophones sur une même plateforme en ligne. Chacun rédige sa fiche de présentation et choisit comment se peindre au mieux. Il met en avant ce qui le caractérise et donne quelques précisions sur son mode de fonctionnement. À l’écran, un cartouche récapitule les éléments essentiels tels que le nom du cabinet, le tarif, les coordonnées et le lien éventuel vers le site internet du professionnel. Ainsi, le visiteur peut aisément comparer ces critères communs d’un biographe à l’autre. Tout comme il découvre la sensibilité de chacun au travers de la prose utilisée pour brosser son portrait. Le mien se trouve ici.

Passer la mémoire
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Un accident… suite

Vingt-deux jours ont passé.

Trois semaines… encore une sans poser le pied. Pour résumer l’aspect clinique de l’affaire, l’infirmière et la kiné sont satisfaites de l’évolution de mon cas.

Pour le reste, c’est notre quinzaine consacrée aux congés annuels. Nous avions organisé un séjour dans les Alpes de Haute Provence, que nous comptions consacrer essentiellement à la randonnée. Nous avons annulé… Si j’arrive à surmonter cette déception, il n’en est pas de même pour Marie. Alors, nous cherchons des idées pour dilapider notre temps, et nous en trouvons. Il ne s’agira pas de gambader, juste de s’évader et de nous retrouver à se consacrer rien qu’à nous.

Un écrivain public cloué au sol

Je lis beaucoup, j’écris peu. Toujours sollicité par quelques clients qui profitent de la trêve estivale pour mettre à jour quelques dossiers. Et aussi par quelques Écrivains-Conseils® pour leur visibilité sur le site du GREC. En définitive, il ne me reste que peu de temps pour éprouver ma patience…

Merci à toutes celles et à tous ceux qui se manifestent pour m’apporter leur soutien. Et à très bientôt !

Un accident…

Un accident et tout bascule…

Comme ça peut être bête, un accident de vélo…
Alors que je m’apprêtais à fêter les deux ans de la création de mon cabinet d’écrivain public, le destin a décidé de me compliquer la vie.
C’est en ce genre d’occasions que nous mesurons combien nous sommes si peu ! L’élan de mon quotidien a été brisé hier matin sur un petit chemin au cœur d’un adorable village provençal.

J’y circulais à vélo pour me rendre à l’une de mes occupations favorites. C’est alors qu’un véhicule arrivé de derrière moi m’a heurté. Surpris, je n’ai pu conserver le contrôle de mon engin. Je suis allé m’écraser dans une clôture faite d’un grillage à mouton.

Tout est allé si vite qu’il m’a fallu de nombreuses minutes avant de réaliser : je viens d’avoir un accident, comme on dit.

Le véhicule n’est plus là, je suis à terre, sur la chaussée. Me mettre en sécurité. En pivotant sur mon séant, je constate que ma jambe droite a bougé sans que mon pied suive le mouvement : c’est cassé. Je ne pourrai pas me mettre debout. Quand même se mettre en sécurité. Dégager mon vélo, le relever et l’appuyer contre la clôture. Ripper pour me mettre sur le côté, en accompagnant mon pied inerte. Prendre le téléphone pour appeler les secours : attraper mon sac à dos, l’ouvrir, saisir l’appareil, le déverrouiller, sélectionner la fonction téléphone…

Un accident...

À la limite de la conscience

Quelqu’un vient d’arriver à ma hauteur, un pompier, un lieutenant. Je reporte mon regard sur l’écran de mon téléphone. Avec une lenteur inquiétante, je dois m’obliger à poser mon doigt sur le 1, puis, toujours aussi lentement, sur le 8… je n’arriverai pas à décrocher : ma vue se voile. Je ne suis retenu à la conscience que par les questions que me pose ce premier témoin au profil inespéré.

Me voici maintenant en sécurité : protection contre le sur-accident, prise en charge par une personne qualifiée, qui a l’heureuse idée de confier mon vélo à un riverain dont il relève et me confie les coordonnées…

La douleur. J’ai mal depuis un moment, j’en prends conscience : au pied, et aussi à l’épaule droite. Celle-ci a dû heurter l’un des piquets de la clôture.

Les secours arrivent, la prise en charge commence. Après quelques heures, je sortirai du bloc opératoire après avoir accueilli dans ma cheville droite un demi-rayon de quincaillerie pour réparer les deux malléoles brisées. Je m’en tire bien, non ?

Alors, le long égrenage des heures, puis des jours débute… Je remonterai sur mon vélo.

Un mariage laïc

Un mariage, laïc ou non, est la manière la plus charmante d’officialiser l’union de deux êtres avec la solennité nécessaire à cet engagement pour la vie.

Angélique et Alain se posèrent alors la question : « à qui confier l’organisation de cette cérémonie ? ». Gaël Delaite, leur photographe et ami, leur donna mes coordonnées.
Dans l’après-midi du 15 juin dernier, Angélique m’a téléphoné et demandé s’il m’était possible de prendre en charge cette affaire. Pour leur mariage le samedi suivant…

Un premier entretien le lundi 17 pour écouter les souhaits de ce couple, puis la rédaction d’un projet de cérémonial. Un second entretien le mardi 18 pour présenter ce projet et en préciser les derniers détails. Et voilà un mariage laïc tout prêt !
Il ne restait plus qu’à s’accorder sur les textes à lire au cours de la cérémonie, sur la couleur des rubans et leur symbolique, et pour finir, sur la teneur de la profession de foi des mariés. Tout fut prêt le jeudi 20.

Quelques conseils aux différents intervenants : les témoins bien sûr, et la maman de la mariée, qui tenait à dire un mot à sa fille et à son gendre.
Une répétition le jour même pour que chacun visualise son rôle.
Des antisèches juste à côté du micro, pour le cas où…

Seule la météo généra de l’inquiétude au dernier moment : un orage a sévi sur Montferrat cet après-midi là, pour finir par laisser le soleil illuminer la cérémonie !

Un mariage laïc

Celle-ci s’est brillamment déroulée. Chacun fut au rendez-vous, et l’émotion n’était pas la dernière !
Un grand merci pour leur confiance aux mariés !

Pour en savoir plus sur le mariage laïc, cliquez ici.
Plus d’informations sur cette prestation en cliquant ici.

Le quartier des Caïs

Le quartier des Caïs, ou l’accompagnement d’un auteur.

Quand on est profondément attaché à son quartier, qu’on y a vécu et aimé, il est parfois tentant d’en relater l’histoire.

C’est le défi que s’est lancé Christian Daoust. De son écriture fine et nerveuse, ce Fréjussien a noirci près d’une centaine de pages grand format, petits carreaux. Lui restait à trouver qu’en faire.

Le quartier des Caïs

Après un premier entretien, un essai de dactylographie de quelques pages et un accord sur les modalités de travail, nous avons convenu que l’aventure méritait d’être tentée.

Au résultat : un livre de trois cent vingt-huit pages, en vente en librairie et en version électronique. Son titre ? Le quartier de Caïs.
Christian s’est pris au jeu et s’est d’ores et a depuis publié deux autres opus.

Un accompagnement à la carte

Vous êtes tenté par l’aventure de l’écriture ? Je vous accompagne tout au long de ce parcours !
En fonction de votre besoin, je vous propose plusieurs modes de fonctionnement. Du simple conseil pour envisager la conception globale de la rédaction de votre livre. Ou plutôt un accompagnement plus discret, sur le long terme de votre travail, sous forme de points de situation commentés.
Jusqu’à la rédaction complète de votre projet, toujours sous votre gouverne bien entendu. À vous de choisir !

Pour en savoir plus, contactez-moi en cliquant ici. Ou plus simplement, appelez-moi au 07 83 31 07 97.

D’une rive à l’autre

D’une rive à l’autre, tel est le titre du petit dernier…

Après plus de cinquante ans de silence, Marité a franchi le pas du récit. Elle a souhaité raconter sa vie passée de l’autre côté de la Méditerranée, et ses premières années d’installation à Draguignan.

Son but ? Simplement poser les mots qui évoquent cette autre époque, dans cet autre pays qui fut le sien. Profondément le sien.
Son histoire est une histoire d’amour avant tout. L’amour de sa famille, celui des gens qu’elle a côtoyés, celui aussi d’une contrée. L’amour de la vie tout bonnement.
D'une rive à l'autre

D’une rive à l’autre, pour passer la mémoire

L’aventure de ce récit est née d’une rencontre. Ce fut le déclic, la conscience subitement pressante que c’est maintenant qu’il faut parler et écrire. Marité craignait de ne pas savoir comment, de ne plus se souvenir.
Notre premier entretien l’a mise en confiance, elle s’est surprise à se remémorer des détails qu’elle croyait perdus à jamais.

D’une semaine à l’autre, cette jeune dame de bientôt 90 ans a retrouvé le sourire, celui de sa jeunesse, en même temps qu’elle effectuait ce voyage, là-bas, à Alger puis en Kabylie.
Plus élégante que jamais, Marité a redoublé d’attention envers elle-même.
Sa santé même s’est améliorée.

Vint le jour où nous avons décidé que le travail de narration était terminé. Quelle émotion ! Une dernière relecture, quelques corrections de dernière minute sur un détail ou un autre.

Une autre émotion fut celle de la remise de son livre, qu’elle destine d’abord à ses enfants. Elle sait que ses petits-enfants sont déjà impatients de découvrir D’une rive à l’autre. Elle se plaît à minauder en laissant croire qu’il est impossible que ces jeunes s’intéressent à ces années oubliées.

Et pourtant !

Vous aussi, vous souhaitez laisser un écrit de votre histoire ? Sans attendre, contactez-moi !
Récit de vie, biographie : de quoi parle-t-on ? Cliquez ici.

Plus d’informations sur l’exode de 1962 en cliquant ici.

Assistance administrative

L’assistance administrative : la garantie d’être en règle dans ce domaine de plus en plus complexe et difficile d’accès.

assistance administrative

Ce n’est un secret pour personne : la dématérialisation annoncée pour 2022 est un facteur d’aggravation de la situation de beaucoup d’administrés.
Notre vie administrative est dense : impôts, banques, assurances, abonnements divers tels que fourniture d’eau, d’électricité ou de téléphone… Autant de domaines où il n’est pas pensable de ne pas être au rendez-vous. Sous peine de sanctions douloureuses, comme des frais supplémentaires dont on serait heureux de faire l’économie, ou la coupure d’un service. Et de tous les tracas qui vont avec.

L’assistance administrative, une garantie de sérénité

C’est pourquoi il est si important de ne pas se laisser déborder. Il faut ouvrir chaque lettre reçue, la lire et lui donner une suite quand c’est nécessaire. Classer ses papiers est indispensable pour conserver la mémoire des opérations réalisées. Établir un tableau de bord permet de s’assurer d’un coup d’œil qu’on est à jour ou qu’il est temps de réaliser telle tâche ou telle autre.

Quelle que soit votre situation, je vous apporte cette assistance administrative dont vous avez besoin. Pour vous affranchir des obstacles dressés sur votre route par la dématérialisation. Pour remettre en ordre une situation et repartir sur une bonne base. Ou pour gérer cette situation sur le long terme.

La première étape consiste en un diagnostic de votre situation personnelle. À partir de ce constat, je vous propose plusieurs options. Vous choisissez la solution qui vous convient. Fréquence de mes visites, nature du travail à prendre en charge, etc. À vous de choisir.

Un contrat encadre la ou les  prestations choisies. Il vous garantit la sécurité et la sérénité que vous êtes en droit d’attendre d’un professionnel, à un coût raisonnable.

Plus d’information sur la prestation en cliquant ici.
Et pour me joindre, ici.

Portrait d’une cliente

Simone a 76 ans, et besoin d’assistance.

17 janvier 2018, la catastrophe. Son mari décède à l’hôpital, l’y laissant seule et désemparée. Simone ne sait pas passer un appel avec le téléphone portable dont il se réservait l’usage. Dans le répertoire, une infirmière parvient à trouver le numéro d’une amie à appeler à l’aide. Elle le compose, passe l’appareil à Simone, qui le lui remet à la fin de la communication, ne sachant quoi en faire alors.

écrivain public - assistance administrative

L’assistance comme une bouée de sauvetage

Quarante années de vie commune, quarante années à le laisser gérer la vie administrative et financière du couple. Et maintenant ? la famille ? elle en est coupée depuis si longtemps… Où trouver l’assistance dont elle a besoin ?

Mon réseau la met en contact avec moi. Nous sommes dans l’urgence. La situation de ma cliente est plus que précaire : à un endettement chronique et dangereux s’ajoute la totale méconnaissance de sa situation administrative et financière. Peu d’archives papier, Monsieur avait opté pour la dématérialisation du traitement. Il est malheureusement parti avec les éléments de connexion et l’ensemble des identifiants et mots de passe. L’ordinateur est verrouillé, pas de pense-bête pour nous aider.

Première opération : établir la liste des organismes auxquels ils s’adressaient. Pour cela, il faut rassembler les documents disponibles, les trier puis les classer. Enfin, faire appel à la mémoire de Simone.

écrivain public - assistance administrative

Un tableau de bord recense les premières informations collectées. Elles sont rapidement complétées avec les coordonnées des établissements identifiés. Grâce au téléphone où Monsieur avait eu l’excellente idée de permettre la consultation de l’une des messageries qu’il utilisait, je peux retrouver les comptes et profils en ligne et créer ceux qui manquent.

Trier, classer, exploiter, tracer et archiver

Simone ne comprend pas bien ce qu’il se passe. Elle a conscience des enjeux et de la nécessité de gagner l’autonomie qui lui fait encore défaut. Sans toutefois imaginer un instant comment s’y prendre, sans être non plus persuadée qu’elle saura se montrer à la hauteur : ce monde la dépasse, l’univers qu’elle découvre lui est totalement étranger.

Cependant, avec les bribes récoltées précédemment et quelques heures de travail, je parviens à reconstituer la quasi-totalité des accès aux ressources pour mettre à jour la situation et procéder aux différentes démarches induites par ce récent veuvage.

Aux opérations en ligne viennent s’ajouter les nombreuses démarches par téléphone et par courrier. Je finis par gagner la confiance de mes interlocuteurs. Nous sommes dans un milieu rural, où il est plus facile de se connaître et de générer un capital confiance confortable.

Les jours et les semaines passent, la situation s’assainit. Isolée, esseulée, Simone semble trouver en ma présence une forme de réconfort. Petit à petit, je lui montre le détail de mes travaux. Il ne s’agit pas de lui mettre le pied à l’étrier pour la lâcher au galop, mais bien de l’accompagner vers une certaine autonomie.

La sérénité au bout du compte

Sur ma proposition, nous avons rencontré ensemble une assistante sociale de l’assurance retraite. Celle-ci a trouvé la situation bien prise en main. Elle nous a apporté son concours en facilitant la constitution et le traitement du dossier de demande de la CMU-C, obtenue quelque temps plus tard.

Si l’ordinateur lui restera sans doute à jamais étranger, Simone s’accoutume au téléphone, fixe ou portable. Elle apprend à lire et à envoyer des SMS. Elle ne craint plus de passer un appel. Ce dernier point demeure cependant limité aux personnes qu’elle connaît. Pour le reste, elle compte sur moi.

Aujourd’hui, ses papiers sont en ordre, sa situation administrative aussi. Il nous aura fallu pas loin de quatorze mois de cette assistance pour venir à bout des démarches liées à la réversion des revenus de Monsieur, abonné à de nombreuses caisses de retraite. Nous en aurons même profité pour régulariser une pension de retraite que Simone n’avait pas réclamée en son temps, faute d’avoir eu connaissance de cette ressource.

Les dettes ont fait l’objet de négociations avec le créancier unique. Nous avons mis en place un échéancier. L’apprentissage de la gestion du budget fut aussi une aventure. Ces dettes seront remboursées à la fin de cette année. À partir du mois de novembre, le pouvoir d’achat de Simone va faire un bond non négligeable.

Le tableau de bord s’est enrichi, Simone sait maintenant le lire. Mes visites se sont espacées. Depuis quelques mois, je ne viens plus qu’une fois par mois, pour une petite heure d’assistance administrative. Ou à la demande si nécessaire, ce qui demeure très rare.

Un coup de téléphone de temps à autre, juste pour rassurer. Tout va bien maintenant.

Portrait d’une cliente : une lettre à sa fille

Quand la vie pousse une mère à écrire une lettre à sa fille…

Cette dame élégante, d’une soixantaine d’années, semble à son aise dans l’existence. D’évidence, elle sait s’habiller dans les grandes enseignes à la mode, et fréquenter les salons de coiffure chics et les instituts de beauté. Son maquillage discret répond aux standards du moment. Sans compter son allure, qui annonce une personnalité assurée, une éducation assumée. Quelqu’un de bien, bien dans sa vie, à sa place dans le monde, et semblant savourer un bonheur léger et efficace.
Que pourrait-il lui manquer ?

Pour l’amour de sa fille

Son appel avait pour objet la rédaction d’une lettre personnelle. Une lettre à sa fille.

une lettre à sa fille

Après une présentation réciproque, quelques banalités dont le but est de s’assurer du degré de confiance qu’on peut accorder à son interlocuteur, nous voici devant le cœur du sujet, si je puis dire.

Derrière cette façade agréable à contempler, rassurante, se cache une terrible misère sentimentale. Cette maman, grand-mère d’une petite fille de 6 ans, vit recluse dans son monde intérieur. Rejetée par sa fille, Madame R. décrit l’absence d’amour filial comme une blessure profonde, une déchirure, dégoulinante de tristesse, et rouverte à chaque pensée tournée vers son enfant. Les yeux de cette belle personne ne sont qu’un abîme au fond duquel hurlent le désarroi et la douleur. Plus de contact, aucune réponse, absence délibérée.

Madame R. voudrait renouer le dialogue. Écrire une lettre lui semble le meilleur moyen, plus adapté qu’un appel téléphonique, que ne prend jamais sa fille. Des mots choisis, des tournures de phrases précises, pour exprimer ce qui se situe à la frontière de l’indicible.
L’entretien, on l’imagine, est chargé d’émotions. Il faut plusieurs pauses pour aller à son terme.

Une écoute bienveillante, et voici la lettre à sa fille ciselée

Après avoir écouté ma cliente et compris la nature de ses attentes, je formule quelques propositions de texte. Elle choisit, nous explorons les compositions possibles. Au fur et à mesure de notre échange, elle gagne en assurance, rassérénée par l’idée que cette solution qu’elle osait à peine imaginer est là, à portée de sa main.

Une dernière relecture, et la voici qui sourit enfin. Un peu. Enregistrer, imprimer, transmettre. Elle repart avec la lettre dont elle rêvait, et de l’espoir dans sa démarche.

Si vous aussi, vous avez besoin d’une lettre, ou de tout autre document écrit, contactez-moi, en cliquant ici, ou plus simplement en m’appelant au 07 83 31 07 97.

Une autre lettre d’amour à sa fille, ici.